Rien n’est plus infini qu’un parfum de prairie
Quand dans le crépuscule erre, aux contours brumeux,
Sous de vieux peupliers er leurs feuilles flétries,
Un troupeau, que bleuit le bleu sombre des cieux ;
Rien n’est plus infini qu’un peu d’herbe mouillée
D’où s’élève de l’ombre un lent parfum rêvant,
Ou, au creux de la main quelque feuille rouillée
Embaumée par l’automne et le songe et le vent.
Nothing’s more infinite than scent a meadow weaves
When at the twilight hour, with contours blurred and few,
Beneath old poplar trees and their now withered leaves,
A straying herd’s turned blue by skies of sombre hue;
Nothing’s more infinite than wet grass on the land
From where a scent drifts dreamily as if becalmed,
Or a blighted rust leaf, held in one’s hollow hand,
Which autumn and the dream and wind have all embalmed.
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