La folie des parfums
Que je les goûte et que j’en meure,
Tel un philtre aphrodisiaque,
Les parfums déments qui m’effleurent
Embrumant les nuiteux cloaques.
Que j’en comprenne le mystère
De cet étourdissant breuvage,
Effluve de Pan solitaire
Dansant par les tourbeux pacages.
O voluptés exténuantes,
Odeurs, qui sont des mains tenaces,
Des souches que l’hiver crevasse
Des champignons aux chairs gluantes.
Comme un Dieu qui m’enlacerait,
Que votre errance me possède,
Plus mythique qu’un chant d’aède
M’enseignant le divin secret.
The madness of perfumes
May I both taste and from them die –
Philtre that senses sets alight –
Demented perfumes that brush by,
Shrouding the cesspits of the night.
May I the mystery be shown
Of perfumes’ stunning potency,
This whiff of Pan, who all alone
Dances across the bogland lea.
O gruelling pleasures, bliss that racks,
Odours – unyielding hands that mesh –
Of tree stumps that the winter cracks,
Of mushrooms with their slimy flesh.
Like a God who would clasp me long,
May all your roaming me entwine,
Teaching the secret that’s divine
More subtly than a poet’s song.
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