Le ciel est de cristal de roche
Le ciel est de cristal de roche.
Sur le mur bleu
Tremblent un peu
Les feuilles des aristoloches.
Et quelque part un loriot chante.
Dans l'air qui dort
Sa flûte d'or
Se mélange au parfum des menthes.
On entend sa flûte très loin
Qui s'énamoure
Et l'on savoure
Dans le vent l'haleine des foins.
Ensuite, c'est un grand silence
D'isolement
Où seulement
Jusqu'au cœur attendri s'élance,
Parmi l'heure sentimentale,
L'odeur des rosiers du Bengale.
Above is a rock-crystal sky
Above is a rock-crystal sky.
On the blue wall,
Scarcely at all,
The pipevine leaves quiver and sigh.
And somewhere an oriole calls.
In air that sleeps
Its gold flute seeps
Into mint’s scent that rises and falls.
Its flute is heard far, far away,
Itself entranced,
Perhaps enhanced
On the wind by the breath of hay.
And then there’s but silence devout
And mute as stone,
In which alone
To the tender heart there sets out –
At this brief sentimental hour –
The scent from a Bengal-rose bower.
No comments:
Post a Comment